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L’intoxication au chocolat

Le chocolat interdit aux chiens… et aux chats

Si le chocolat peut être un grand plaisir pour nous, il doit être totalement banni pour les animaux car il contient de la théobromine qui porte atteinte au système cardio-vasculaire, nerveux et rénal.

Le chien est l’animal le plus concerné. Il est très attiré par cet aliment et peut en ingérer en grande quantité. Mais le chat et le furet peuvent être également victimes de cette intoxication.

Par ordre de toxicité, le chocolat noir est le plus nocif, puis le chocolat au lait. Le chocolat blanc ne contenant que très peu de cacao voire pas du tout, le risque est réduit. Ainsi les cosses de cacao parfois utilisées comme couvre sol pour éviter la prolifération des mauvaises herbes sont dangereuses.

A la période de Pâques, le risque d’ingestion est évidemment plus élevé en raison de la présence en plus grande quantité de chocolat éventuellement à disposition.

Le chocolat renferme de la théobromine, substance à laquelle le chien est très sensible. Le chien est très sensible aux effets de ces substances car l’élimination est plus lente que chez l’homme, et la dose toxique est plus vite atteinte. Les principaux signes de l’intoxication sont la soif, les vomissements, les tremblements et/ou l’agitation. Parfois, à l’inverse, c’est un affaiblissement général. Les premières manifestations peuvent apparaître dans l’heure qui suit l’ingestion, mais également plusieurs heures après. Les symptômes durent 12 à 24h en moyenne.

Dans les cas les plus graves, des troubles cardiaques peuvent être détectés, un coma peut apparaître et l’intoxication à la théobromine présente dans le cacao est potentiellement mortelle. L’animal se remet sans séquelle dans le cadre d’une évolution favorable.

Si vous soupçonnez une intoxication de votre animal, contactez la Clinique Vétérinaire Pasteur au 02 35 76 05 05.
Source : TVM

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Pourquoi les chats chassent-ils tant les souris ?

S’il aime regarder par la fenêtre, essaie d’attraper les mouches, vous rapporte des souris en guise de cadeau ou court sans arrêt derrière vos lacets détachés, c’est parce que votre chat a besoin d’exprimer son instinct de chasseur.

Ce comportement automatique et inconscient remonte à la nuit des temps, puisque ses ancêtres sauvages étaient bien obligés de chasser afin de se nourrir et d’assurer leur survie.  Les petits animaux comme les souris constituaient alors de 70 à 90% de leur alimentation. Dès leur plus jeune âge, les chatons s’initiaient à la chasse par le jeu avec le reste de la portée. Leur mère leur apportait des proies pour leur apprendre à les manipuler.

Il s’agit d’un instinct vital donc, que les hommes ont su mettre à profit il y a déjà plus de 9 000 ans. C’est à cette époque qu’ils passent d’une vie nomade de chasse et de cueillette à une vie plus sédentaire et agricole. La culture des céréales permet de créer des stocks, mais entraîne la prolifération de rongeurs nuisibles. Une aubaine pour le chat, qui se rapproche des campements, attiré par ces proies faciles. Les qualités de chasseur du chat poussent l’homme à entreprendre sa domestication et son élevage.

Si les chats ont rapidement trouvé leur place dans les campagnes ou près des champs, ils ont aussi convaincu les marins de leur faire une place à bord de leurs navires. En chassant les rats des cales des bateaux, ils sauvaient les provisions, les cordages, mais empêchaient aussi la propagation de maladies transmises par les nuisibles. Plus tard, ils furent accueillis dans les palais de la Renaissance, sauvant les livres, les garde-robes et les cuisines des nombreux rongeurs qui y pullulaient.

Aujourd’hui, le mode de vie du chat ressemble peu à celui de ses ancêtres, mais son instinct n’a pas changé. Même si sa gamelle est toujours remplie et ses croquettes correspondent à son goût et à ses besoins, il continue néanmoins à chasser tout ce qui s’agite sous ses moustaches. C’est une réaction naturelle mais aussi un jeu.

En effet, la chasse récréative se manifeste déjà chez le chaton comme une manière de libérer le stressde se dépenser et d’entretenir ses réflexes. Essayer de l’en empêcher, c’est aller au-devant de frustrations qui ne feront qu’engendrer des problèmes de comportement. Que feriez-vous si l’on vous empêchait de pratiquer l’activité pour laquelle vous êtes naturellement programmé.

N’hésitez donc pas à jouer avec lui et à lui proposer de nouvelles activités pour canaliser son énergie et félicitez-le quand il vous rapporte fièrement son butin pour le partager avec vous. Si la surprise n’est pas toujours agréable, ne le grondez pas et pensez à vous en débarrasser sans qu’il le voie. Et si vous préférez éviter de recevoir ce genre de cadeau, accrochez une petite clochette à son collier pour prévenir les autres animaux de son arrivée.

Comme tous les animaux, qu’ils soient domestiqués ou non, le chat a besoin de libérer son instinct. Qu’il soit motivé par la faim ou simplement par amusement, il chassera, comme n’importe quel carnivore en liberté, parce que cela fait partie de son ADN depuis la nuit des temps.

Source : Virbac
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Le froid est-il dangereux pour les chats qui passent du temps à l’extérieur ?

Votre chat passe du temps dehors alors que les températures sont en dessous de zéro, et parfois il refuse de rentrer et passe la nuit dehors…

Ne vous inquiétez pas, les chats sont des animaux très résistants au froid. Vous vous en êtes peut-être déjà aperçu, ils ont une température corporelle plus élevée que la nôtre. De plus, ils ont un sous-poil épais, composé de poils fins et denses, qui constitue une excellente isolation thermique et les protège efficacement du froid et de l’humidité.

Dans le courant de l’automne, le poil d’été tombe au profit d’une fourrure plus épaisse avec un duvet au plus près de la peau ; c’est une vraie barrière contre les intempéries. Les chats qui ont l’habitude de sortir ont généralement bénéficié d’une mue du pelage plus importante que ceux qui passent plus de temps à l’intérieur.

Certains chats sont plus sensibles au froid que d’autres :
-les chatons et les chats âgés
-les chats qui sortent peu pour les raisons déjà évoquées
-les chats souffrant d’immunodéficience ou d’infection
-les chats maigres
-les chats « nus » évidemment.

Bien que les chats sachent trouver des endroits pour s’abriter, il est cependant impératif que votre animal puisse rentrer régulièrement afin de s’abriter, se réchauffer, boire et s’alimenter. L’activité de chasse des chats qui passent habituellement beaucoup de temps dehors, est plus restreinte l’hiver. Leur gamelle est alors leur principale source d’alimentation. De plus le besoin en calories est plus élevé. La quantité de nourriture distribuée pourra donc être augmentée de 10% si votre chat ne présente pas déjà trop d’embonpoint.

L’aménagement d’une chatière est un moyen idéal de ne pas être dépendant des humeurs et des allers et venues de son chat. Sinon, la plupart de temps, votre animal vous signalera son désir de rentrer comme il le fait tout au long de l’année. Il faut seulement être plus attentif pendant les périodes très froides.

Quand il revient abondamment mouillé alors qu’il neige, il est important de le sécher avec une serviette, s’il vous laisse le faire. Ceci afin d’éviter qu’il ne s’enrhume. En effet, les chats peuvent « prendre froid ».

Les coussinets des chats peuvent souffrir pendant les périodes de gel et les épisodes de neige. Il faut donc les surveiller afin qu’ils ne présentent pas d’irritation pouvant engendrer des craquelures. Afin de préserver ceux des chats qui se « promènent » longuement, il existe des solutions préventives. Parlez-en à votre vétérinaire.

Dans les cas d’exposition prolongée au froid extrême, les extrémités très fines des oreilles des chats peuvent subir des engelures. Elles ne sont plus irriguées et peuvent finir par se nécroser et tomber.

Si votre chat a accès à votre garage, il pourrait être en contact avec de l’antigel de voiture. Ce produit est très toxique en infime quantité, une intoxication peut être mortelle. Le goût sucré des coulures le long d’un bidon est très attractif. Veillez à stocker les récipients dans un endroit inaccessible. Les premiers signes suite à l’ingestion interviennent entre ½ heure et 12 heures selon la quantité : troubles gastriques, vomissements, diarrhée. Il faut alors consulter rapidement votre vétérinaire.

En résumé, les chats sont des animaux qui se préservent et apprécient un certain confort. C’est pourquoi ils ne s’exposent généralement pas au danger. Ceux qui passent du temps à l’extérieur sont armés pour affronter les périodes de froid. Une simple vigilance accrue auprès des sujets sensibles est recommandée.

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Cadeaux toxiques pour votre animal


Si vous soupçonnez une intoxication de votre animal, contactez la Clinique Vétérinaire Pasteur au 02 35 76 05 05.

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L’arthrose du chien

20% des chiens sont concernés par l’arthrose. Cette affection se nomme également ostéoarthrite. Elle résulte d’une dégradation du cartilage recouvrant les extrémités des os au niveau des articulations. Elle touche particulièrement les chiens âgés, mais elle peut également affecter les jeunes chiens. Chez les animaux de grande taille, l’arthrose peut apparaître dès 3 ans alors qu’elle ne survient en moyenne qu’à partir de 9 ans chez les plus petits.

Cependant, on constate que certaines races ont des prédispositions : Berger allemand, Bouvier bernois, Epagneul breton, Golden retriever, Labrador, Rottweiler, Saint Bernard, Terre Neuve…

Comme chez les humains, le surpoids est un facteur d’aggravation de l’arthrose. Il existe des solutions pour prendre en charge les chiens victimes de cette affection. Une détection précoce est préférable pour le bien être de votre animal. Votre vétérinaire dispose de solutions pour lutter contre l’arthrose et peut prescrire un anti-inflammatoire afin de préserver le chien de douleurs.

Certaines attitudes de votre compagnon peuvent également vous alerter : il boite ou se lève avec difficulté après une période d’inactivité, il boite par temps humide ou après un effort physique, il présente des difficultés à monter ou descendre des marches, il ne court plus après la balle que vous lui lancez, il reste couché et refuse d’aller se promener…

Des préconisations et des solutions existent.

Un régime alimentaire adapté avec des apports énergétiques spécifiques permet d’aider à protéger les cartilages articulaires lésés et des traitements contre l’inflammation peuvent être prescrits. Des conseils au long court peuvent être appliqués : permettre un exercice physique mesuré de votre compagnon, gérer son poids par une modification de son alimentation, compléter son alimentation par des aliments spécifiquement formulés pour améliorer sa mobilité…

Parlez-en à votre vétérinaire il saura déterminer si votre chien est affecté et il apportera les conseils nécessaires.

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La plage peut être un endroit dangereux pour votre chien

La plage est généralement un espace de loisir et de détente. Cependant cet environnement est potentiellement à risque pour votre compagnon. En étant attentif et prévenant, il est possible d’éviter tous les désagréments :

  • coups de chaleur : les conséquences peuvent-être dramatiques
  • coups de soleil
  • noyade
  • intoxication à l’eau de mer
  • envenimation par des animaux marins

Veuillez lire attentivement ce document qui vous informera de ces risques et des conduites à tenir si vous y êtes confrontés.

Consulter le document

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La consultation du lapin

Il est indispensable, afin de s’assurer de la bonne santé du lapin d’effectuer une consultation annuelle. A l’origine animal sauvage herbivore, le lapin domestique de compagnie est devenu sédentaire.

Lors de cette visite, le vétérinaire :

  • Vérifiera le poids du lapin. Ce dernier a tendance à prendre du poids. C’est souvent lié à une faible activité et une nourriture inadaptée. Il faut donc éviter de lui donner des friandises qui ne font pas partie de son régime alimentaire naturel.
  • Contrôlera l’alimentation que son maître lui propose. Cette alimentation doit se composer essentiellement de foin qui assure un transit intestinal convenable et permet l’usure indispensable de ses dents.
  • Contrôlera sa dentition et plus précisément la longueur des ses incisives. Par manque d’usure, ces dernières peuvent pousser et s’enrouler vers l’intérieur de la cavité buccale. L’examen des molaires pourra également être effectué à l’aide de matériel spécifique, avec ou sans anesthésie. Les conséquences des pathologies liées aux dents peuvent être source de douleurs, être graves et parfois mortelles. Il convient donc d’être vigilant.
  • Palpera son abdomen afin de repérer une anomalie de l’appareil digestif. Lors de leur toilette, les lapins peuvent ingérer des poils qui forment alors des boules.
  • Examinera ses oreilles afin de détecter d’éventuelles otites.
  • Examinera également la partie externe de son anus.
  • Auscultera son rythme cardiaque.
  • Et généralement, effectuera une vaccination.

Comme la plupart des animaux domestiques, le lapin est sujet à certaines maladies. Leur prévention est donc indispensable.

La vaccination contre la myxomatose et la maladie hémorragique virale doit s’effectuer annuellement. Ces deux maladies sont mortelles, elles sont transmises par des insectes. A l’heure actuelle, aucun traitement ne permet de les soigner.

Une grande majorité des lapins femelles âgées de plus de 5 ans présente un risque élevé de développer des tumeurs utérines ou ovariennes. La meilleure solution afin de prévenir cette pathologie est de pratiquer une ovario hystérectomie à partir de 6 mois.

Quant aux mâles, qui cherchent inévitablement à marquer leur territoire, ils présentent souvent des problèmes de cohabitation avec leurs congénères. La stérilisation leur permettra de palier à ces désagréments comportementaux (jets d’urine, agressivité…).

Les lapins peuvent vivre 8 à 10 années en moyenne. Ce sont des animaux généralement curieux, joueurs et territoriaux. Il est préférable que son environnement l’autorise à se dépenser. Un minimum d’espace pour leur activité est nécessaire avec des points stratégiques pour effectuer la toilette, se reposer cacher et manger. Le lapin mange régulièrement tout au long de la journée, son « assiette à foin » doit être toujours garnie.

Un lapin en liberté dans une habitation coure des risques. Il faut veiller à sa sécurité, notamment concernant les ouvertures par lesquelles il pourrait s’échapper et les installations électriques avec lesquelles il pourrait s’électrocuter. Votre animal n’hésitera pas à ronger un câble électrique par exemple.

Le Docteur Lamboy vous apportera conseils et informations, n’hésitez pas à le solliciter en lui posant des questions lors de la consultation.

 

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Les médailles personnalisables RedDingo

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La vaccination chez le chien

Qu’est-ce que la vaccination ?

Comme chez l’Homme, la vaccination a un double objectif :

  • protéger un individu contre des maladies infectieuses
  • protéger les populations de la circulation des agents responsables de ces maladies. Plus le nombre d’individus vaccinés est grand, plus la fréquence de la maladie diminue dans la population. Relâcher la pression vaccinale conduit à faciliter la ré-émergence de la maladie !
Que fait le vaccin sur l’organisme ?
Par l’injection d’un vaccin, on stimule le système immunitaire. Le système immunitaire sera prêt à se défendre efficacement lorsqu’il rencontrera le véritable agent infectieux. Ainsi l’animal ne présentera pas la maladie ou alors une forme atténuée.
Le système immunitaire va développer des défenses. Ces défenses sont des anticorps ou des cellules (macrophages, lymphocytes) qui vont bloquer l’agent infectieux dès son entrée dans l’organisme. Il existe des vaccins contre les virus, les bactéries et les parasites.
Quels animaux doivent être vaccinés ?

En France, tous les chiens et les chats ne sont pas bien vaccinés. Pourtant, la vaccination est utile à tous les animaux ! Pour que les vaccins restent efficaces, les rappels doivent être faits pendant toute la vie du chien ou du chat. Votre vétérinaire discutera avec vous du type de vaccins à administrer à votre animal en fonction de son lieu de résidence, de son mode de vie, de son âge.

Contre quelles maladies peut-on vacciner votre chien ?

La vaccination permet de protéger le chien contre différentes maladies. Selon le protocole choisi, différentes injections peuvent être necessaires. Comment savoir contre quoi est vacciné un chien ?
Sur le carnet de vaccination, chaque maladie est identifiée par une lettre, souvent la première lettre du nom de la maladie, ainsi que sur les vignettes apposées sur le carnet. Ainsi un chien vacciné avec un vaccin CHPPiL est vacciné contre la maladie de Carré (C), l’Hepatite (H), la Parvovirose (P), le virus de la toux de chenil (Pi) et la Leptospirose (L).

C : Maladie de Carré
La Maladie de Carré est due au Canine Distemper Virus. Elle peut être à l’origine de fièvre, troubles respiratoires, digestifs, oculaires, cutanés ou nerveux. La mortalité est élevée. La contamination se fait par contact avec un chien malade.

H : Hépatite de Rubarth
L’Hépatite de Rubarth est due au Canine Adéno Virus de type 1. Elle est responsable d’une grave atteinte du foie et d’une kératite bleue caractéristique.

P : Parvovirose
La Parvovirose est due au Canine Parvo Virus de type 2 (a, b, c). Elle est responsable d’une gastro-entérite hémorragique grave qui conduit souvent à la mort, surtout sur les jeunes chiots. La maladie est très contagieuse et le virus est très résistant dans le milieu extérieur. La contamination se fait par contact avec des chiens malades ou passage dans un environnement où des chiens malades ont circulé.

Pi : Agent Parainfluenza 
La Toux de Chenil est une trachéo-bronchite. Elle est due à l’association de virus (ParainfluenzaVirus, CanineAdénoVirus de type 2) et de bactéries (Bordetella BronchisepticaMycoplasma spp.). La maladie est parfois longue à guérir mais elle reste la plupart du temps peu grave. Les chiens toussent et sont contagieux pour leurs congénères.

L : Leptospirose
La leptospirose est due à une bactérie, Leptospira interrogans. La maladie est responsable d’une atteinte rénale grave qui peut mener à la mort. La contamination se fait souvent via l’urine des rongeurs, dans un environnement humide. Il s’agit d’une maladie qui touche aussi l’Homme (zoonose).
La vaccination vise à protéger l’animal mais aussi à limiter le risque de contamination.

Leish : Leishmaniose
La leishmaniose est due à un parasite, Leishmania infantum en Europe. La zone d’endémie se situe sur le pourtour méditerranéen (Portugal Espagne, Italie, Grèce et sud de la France). La contamination se fait des piqûres d’insectes nommés Phlébotomes.

Une contamination est également possible par don du sang, saillie, mise bas. Le portage asymptomatique est majoritaire mais la maladie peut se déclarer opportunément après une incubation très longue (plusieurs mois à plusieurs années).

La maladie entraîne des atteintes générales, cutanées, articulaires. Elle aboutit souvent à une insuffisance rénale, mortelle. Le traitement étant délicat, la prévention est indispensable. Les antiparasitaires externes visent à réduire la contamination en diminuant le nombre de piqûres par les phlébotomes. La vaccination vise à éviter l’apparition de la maladie en préparant le système immunitaire à lutter contre une éventuelle infection par le parasite.
En savoir plus sur la Leishmaniose

Piro : piroplasmose
La piroplasmose est due à un parasite, Babesia canis. La contamination se fait par des morsures de tiques. La maladie entraîne subitement une anorexie et une fatigue forte et aboutit à une anémie. Le traitement doit être mis en place rapidement. Les antiparasitaires externes vont permettre d’éviter les morsures de tiques. La vaccination permet également de limiter l’apparition de la maladie.

La vaccination en pratique

La consultation vaccinale est un rendez-vous important avec le vétérinaire. C’est l’occasion de réaliser un véritable bilan de santé. Elle a pour objectif premier de vacciner le chien ou le chat pour le protéger contre les maladies infectieuses. 

La vaccination sur un animal jamais vacciné auparavant va demander plusieurs injections à plusieurs semaines d’intervalle. Le nombre d’injections et l’intervalle entre celles-ci seront déterminés par le vétérinaire.

La consultation vaccinale est aussi un moment d’échange entre le vétérinaire, l’animal et le propriétaire. Le vétérinaire va pouvoir examiner le chien ou le chat pour déceler tout problème. Cela pourra être l’occasion d’aborder la nourriture, le comportement, le suivi des problèmes de santé chroniques, la stérilisation médicale ou chirurgicale, les antiparasitaires, etc…

Sur un chiot ou un  chaton, chaque consultation vaccinale est l’occasion de faire un bilan sur la croissance, l’éducation, la nourriture. Sur un animal qui prend de l’âge, la consultation vaccinale peut être l’occasion de faire un bilan sen

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Le comportement du chat

Les chats sont des animaux territoriaux. Leur bien-être est directement lié à l’organisation de leur territoire. Afin d’assurer le bien-être de votre chat, son territoire devrait idéalement être bien organisé en zones clairement délimitées appelées champs d’activité.

Un chat a besoin d’avoir une zone définie pour chacune de ses activités : manger, dormir, se cacher, faire ses besoins, jouer et observer. 

Le chat se déplace d’une zone d’activité à une autre en prenant un chemin précis qu’il marque avec des phéromones.  Les phéromones sont des substances chimiques sécrétées en très faibles quantités par certaines zones du corps qui aident les chats à gérer leur territoire et à communiquer avec eux.

Les bases de l’équilibre comportemental du chat

Le chat requiert de la stabilité dans son environnement : lieu de vie, mobilier, individus et autres animaux. Il est nécessaire de différencier ses secteurs d’activité : un secteur pour l’alimentation, un secteur pour l’élimination, des secteurs pour le repos et des secteurs pour la distraction. Il délimite ses secteurs d’activité par des marquages : des secteurs de répartition d’odeurs à l’aide de phéromones ; des secteurs pour les griffades principalement proches des lieux de sommeil, des lieux de dépose urinaire qui sont également des marques de territoire.

Les chats utilisent donc différents types de marquage qui permettent ainsi de repérer leur état de quiétude ou de stress.

  • Marquages faciaux (sécrétés par des chats calmes) : Lorsqu’un chat se sent apaisé dans son environnement, il frotte sa tête contre des coins de meubles, de porte ou de murs afin de déposer des phéromones calmantes. C’est ce qu’on appelle le marquage facial. Les chats peuvent effectuer ce type de marquage sur des personnes ou des animaux en signe de confiance.
  • Marquages d’alarme (sécrétés par des chats stressés) : Lorsqu’un chat est soumis à un facteur de stress, ou si son environnement se voit modifié, il peut manifester son stress par des marquages urinaires, des griffades sur des surfaces verticales ou des largages de contenu de ses glandes anales. Les phéromones libérées lors de ces manifestations peuvent provoquer un état de stress chez d’autres chats s’approchant des marquages.