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Le soudage de l’aluminium et de ses alliages nécessite un savoir-faire, des compétences et du matériel adapté.

présente des difficultés. Cette opération est plus délicate qu’avec de l’acier. Ceci est lié aux caractéristiques physico-chimiques de ce métal. En comparaison avec l’acier dont la température de fusion est de 1550 degrés Celsius, la température de fusion de l’aluminium est de moins de 700°C. Elle est donc bien inférieure à la température de l’arc électrique de soudage (2500 à 3500°C). Par conséquent, il est fréquent en MIG de percer à l’amorçage, notamment les tôles fines. Le procédé MIG utilise de l’argon ou argon/hélium, un gaz neutre qui ne réagit pas avec le métal fondu.

De plus, la couche d’alumine présente en superficie de l’aluminium provenant de la réaction avec l’air augmente la difficulté de soudage. C’est elle qui préserve l’aluminium de la corrosion sévère. Elle fond à 2500°C, il convient de rompre cette couche afin que le procédé de soudage commence. La technique du MIG est alors adaptée.

Enfin, l’autre caractéristique non négligeable qui conforte la difficulté lors du soudage de l’aluminium est la capacité de cet alliage à dissiper rapidement la chaleur produite par l’arc électrique. Une plus grande énergie est donc nécessaire au démarrage du soudage de pièces épaisses. Ces dernières deviennent chaudes pendant l’opération, il faut alors augmenter la vitesse de soudage pour éviter l’effondrement du cordon.

Enfin, la très faible différence de température (quelques dizaines de degrés seulement) entre aluminium solide et aluminium passant à l’état liquide complique l’opération de soudage puisque le changement de couleur est peu significatif.

Soudage TIG de l’aluminium :

Le soudage TIG en courant alternatif reste le meilleur procédé pour l’assemblage de tôles de 1 à 3/4 mm. A partir de 2 mm, l’utilisation de métal d’apport est largement recommandé. Pour des épaisseurs supérieures, ce procédé ne convient plus excepté s’il est opéré avec des générateurs très puissants.

Soudage MIG de l’aluminium :

Le soudage MIG convient bien pour le soudage des tôles au dessus de 3 mm. Pour les raisons évoquées auparavant, en dessous de 3 mm d’épaisseur, ce procédé de soudage MIG n’est pas recommandé.

Cette technologie requiert cependant les compétences de professionnels et du matériel performant. Quelque soit l’épaisseur, le soudage MIG pose le problème du dévidage puisque le fil aluminium est très mou. Il convient entre autres d’utiliser un fil de gros diamètre avec un générateur puissant adapté. Les pièces à assembler doivent être bien nettoyées afin d’éviter au maximum la formation de suies et le soudage doit s’effectuer très proche des tôles.

Cette approche de la soudure aluminium, confirme que les meilleurs résultats sont garantis par des professionnels compétents. L’entreprise Proradia vous offrira cette garantie.

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